Le canal de la Voûte

 

allant de Ganzeville à l’abbaye de Fécamp

 

  Le canal La Voute et l’ancienne maison du garde-rivière

 

Les origines du canal, les motifs de sa création :

Nous sommes aux temps des Ducs de Normandie ; les origines sont en fait controversées, les premiers motifs également :

 

Alimenter en eau les fossés défensifs du fort et de l’abbaye :

En 928, le 1er duc Guillaume  dit Longue-Epée, construisit une forteresse … c’est le lieu qu’il se propose d’habiter …Le tout est entouré de douves profondes qui recevaient l’eau du canal de Ganzeville nomme La Voute [1] . Selon Auguste Guilmeth   , ce fut probablement pour remplir les fossés qui défendaient les approches de son palais que Guillaume Longue Epée (927-942) détourna un bras de la rivière de Ganzeville, lequel aurait été plus tard prolongé jusque dans l’abbaye par le duc Richard II.

 

Alimenter en eau le monastère et irriguer ses jardins :

Le cours d’eau aurait été créé du temps du duc Richard II, entre 998 et 1026, pour alimenter le monastère. Certains auteurs évoquent que, lors de la construction des bâtiments claustraux au XIème siècle, l’on remarqua que l’eau manquait à proximité immédiate. Le duc Richard II fit alors établir dans l’intérêt des religieux et des habitants une dérivation de la rivière de Ganzeville … [2]

 

Au final, les fossés étaient asséchés et la Voûte allait surtout et longtemps irriguer les jardins de l’abbaye.

La description des jardins faite en 1792 au moment de la vente des biens nationaux, était la suivante : 3 grands jardins dont un en terrasse, 13 autres jardins de 50 pieds de long et 48 de large, tous clos de murs séparément, ayant chacun leurs pavillons, cabinet et serre, et un bassin d'eau pour les arroser, avec deux grands vergers plantés d'arbres fruitiers de toutes espèces , et enclos par des nappes d'eau, à la suite desquelles est une cascade, et deux canaux qui tombent dans un étang de 250 pieds de long sur 30 de large.

Au-delà de cette description, il est difficile aujourd’hui de retrouver le tracé exact des circuits d’eau dans les jardins du monastère, Léon Dufour dans son exposé de 1923 y ayant renoncé…

 

Au fur et à mesure du temps, les riverains acquirent un usage de puiser de l’eau au seau qui se transforma en prélèvements au moyen de pompes.

 

Enfin, la Voûte desservait des moulins et des fabriques : un moulin dit de Bidoille existait déjà dès 1208 sur le cours d’eau appelé La Voute [3] ; en réalité, ces installations se sont greffés sur le trajet du canal qui leur procurait une force motrice nécessaire à leurs activités. On parla alors de canal usinier.

 

Mais l’eau de la Voûte, sans doute potable à l’origine, allait rapidement, compte tenu des usages très variés des riverains situés en amont, devenir impropre à la consommation, d’où la création d’une autre canalisation allant de la source Gohier située au Nid de Verdier jusqu’à la cour de la Fontaine au sein de l’abbaye [4] .

 

De multiples questions d’ordre juridique se posèrent alors sur les droits des riverains, les droits sur la propriété des francs-bords c’est-à-dire des berges, les obligations sur la réparation des murs, sur les frais d’entretien et de surveillance … De multiples problèmes apparurent également concernant le niveau des eaux …

 

Les origines du nom

Le nom vint de ce que le canal s’introduisait dans le monastère sous un voûtement ; étant à l’air libre depuis Ganzeville, il rentre dans l’enceinte sous une voûte en traversant l’abbatiale puis les cours et bâtiments monastiques, pour réapparaitre au-dessus des jardins et les desservir à partir d’une cascade. L’usage du nom, correspondant à l’origine à la partie couverte du canal, s’est donc avec le temps étendu à l’ensemble du cours ; le rappel de la cascade se retrouve seulement dans le nom de la rue dite « de la cascade » et puis dans la chute d’eau existant désormais dans l’ancienne usine électrique Legros.

 

Les propriétaires successifs

L’abbaye de Fécamp qui est l’auteur de l’ouvrage, en est propriétaire depuis l’origine jusqu’à la Révolution [5] .

Au tout début, on parle d’une autorisation donnée à l’Abbé de Fécamp par le seigneur de Ganzeville pour effectuer la prise d’eau [6] ; par la suite, on parle tout de même d’un achat de prise d’eau fait en 1464 auprès du seigneur de Ganzeville ; la convention est acquise après l’intervention de l’Echiquier de Normandie

 

Les propriétaires ultérieurs furent :

-        Vente à Leplay par adjudication de biens nationaux du 20 septembre 1792 pour 105 000 livres ; la vente de certains bâtiments abbatiaux inclus le canal de la Voûte dans les termes suivants : « Les adjudicataires auront la propriété du cours d’eau appelé La Voute et en disposeront comme ont fait dans le passé les ci-devant religieux aux charges comme eux de la curer et entretenir ainsi que les écluses depuis sa naissance dans la rivière de Ganzeville jusqu’au petit moulin, les clefs desdites écluses seront exclusivement entre les mains de l’adjudicataire, à la charge d’en laisser la disposition à la municipalité dans le cas d’incendie et les dimanches depuis huit heures jusqu’à dix heures du matin pour le nettoyement de la rue » [7] .

 

-        Trois ventes à Cavé – actes de Me Buquet notaire à Fécamp du 16 septembre 1806, puis du 14 décembre 1810 (pour 1/3) et du 30 juillet 1814 (pour les 2/3)

 

-        Vente à Lazare-Duglé – acte de Me Caron notaire à Fécamp du 23 février 1851 ; dans cet acte figurait une obligation de fournir à la Ville de Fécamp l’eau nécessaire pour les nettoyages qu’elle peut avoir à faire ; une convention est passée avec la compagnie des chemins de fer l’Ouest pour la traversée de la place de l’hôtel de ville – Acte de Me Gelée notaire à Fécamp du 5 juin 1857 -

 

-        Attribution à Pigache-Duglé – adjudication de Me Gelée notaire à Fécamp du 3 juillet 1858

 

-        Vente à Legros – actes de Me Ronceray notaire à Fécamp des 20, 29 mars et 29 septembre 1895

Tous ces actes reprennent le principe de la vente du canal dans les termes employés par l’adjudication de 1792

-        Vente à la Ville de Fécamp moyennant le franc symbolique – acte de Me Henri Duboys Fresney notaire à Fécamp du 27 août 1964 ; cette vente veut faire aboutir à une prise en charge du « dossier » par la collectivité.

 

Les règlements applicables

Le canal de la Voute ne disposait d’aucune règlement particulier ; de plus, le règlement du syndicat des rivières n’avait pas à s’appliquer sur ce tronçon privé [8] ; on ne pouvait se référer qu’à des dispositions plus générales :

-        Ordonnance du 17 ou 27 juillet 1821

-        Arrêté royal du 13 juillet 1841 contenant règlement de partage des eaux entre le canal et la rivière.

-        Ordonnance du 11 septembre 1842

-        Ordonnance royale du 13 juillet 1845

-        Arrêté préfectoral du 9 novembre 1854 concernant le siphon de la place de l’Hôtel de Ville

-        Arrêté préfectoral du 2 septembre 1865

-        Arrêté préfectoral du 29 décembre 1874

-        Règlement de police du 23 novembre 1878

-        Arrêté préfectoral du 30 septembre 1892

-        Arrêté préfectoral du 28 mars 1898

-        Décret du 6 mars 1959 sur l’usage de la force hydraulique des rivières

 

Les activités exercées : il y eut les usines – scieries, filatures - les moulins – à blé, à l’huile – ; celles situées sur le cours du canal sont :

-        La scierie Dupray

-        La scierie Cavé

-        Le moulin à blé Duglé

-        La filature de coton Smet

-        La scierie Couillard

-        La station centrale d’électricité Legros où le canal « la voûte » fait une chute de six mètres [9]

 

Les procédures

Le premier contentieux eut lieu entre l’Abbaye de Fécamp et Jacques de Rouville , seigneur de Ganzeville. L’intervention de l’Echiquier de Normandie en 1459 et 1464. En 1474, le seigneur de Ganzeville se désiste de toutes prétentions moyennant le paiement d’une somme de 600 écus-or.

Des difficultés survinrent par la suite concernant la hauteur de l’eau ou son débit, avec soit le manque d’eau pour faire tourner les moulins soit au contraire les inondations des prairies, puis il y eut la qualité de l’eau et enfin la nécessité d’entretien du canal.

Nous avons relevé par la suite :

Une sentence de la Sénéchaussée de Fécamp du 19 juillet 1760,

Un contentieux Berson-Cavé en 1824-1844

Cour royale de Rouen du 22 juin 1838

Cour de Cassation du 15 mai 1839 (rejet)

Cour d’Appel de Rouen du 29 février 1956

Cour de Cassation du 30 juin 1959

Un contentieux Legros Malandain-Predseil en 1960-65

Au canal, l’eau s’écoule et les procès s’égrainent !

La vente à la Ville de Fécamp va clôturer ces dossiers épineux.

 

Les rapports: Les rapports d’expertises furent nombreux car les difficultés rencontrées avaient été finalement difficiles à résoudre ; nous avons relevé : un rapport Panielo de 1815, un rapport Daviot architecte de la Ville de 1821, celui de Germain de 1834 ; de Me Duhorney avoué de 1836 ; les conclusions de J. Senard du 1er mars 1836 ; le rapport Vaquin du 20 septembre 1960 ; le rapport de Auguste Martin en 1960, celui de Jean Lemaître …

 

Les modifications de tracé

Dans le temps, plusieurs modifications eurent lieu :

-        Le prolongement de la nef de l’église abbatiale, sous l’abbatiat de Raoul d’Argences,

-        La confection de cordons de raccordement avec la rivière, pour éviter les inondations de la vallée,

-        Le percement de la route de Rouen vers 1760 ; au niveau de la propriété Gayant, le tracé du cours d’eau est déplacé vers le sud pour éviter la construction de deux ponts,

-        Le cours d’eau passant sous l’abbatiale à la hauteur des premières travées de la nef, provoquait des infiltrations dans la maçonnerie ; en 1820-30, le tracé est modifié et ira contourner le monument par le sud et l’ouest sous le parvis [10] ,

-        Le percement de la rue de l’Inondation, ouverte suite à l’inondation du bail en 1842,

-        Le passage du chemin de fer, avec un siphon créé en 1854.

 

Le volume des eaux

En principe, le débit du canal correspondait à la moitié du débit de la rivière de Ganzeville.

Selon l’arrêté préfectoral du 27 février 1808 concernant l’irrigation des prairies qui bordent la rivière de Ganzeville – suite aux réclamations de la dame Riout domiciliée à Fécamp propriétaire dans cette ville d’une filature hydraulique établie sur la rivière de Ganzeville, « il demeure constant que l’emploi de ces eaux pendant 24 heures chaque semaine était suffisant pour l’irrigation des prés ; il est indispensable de concilier par un règlement invariable, les intérêts de l’agriculture avec ceux de l’industrie manufacturière qui commence à faire des progrès dans la ville de Fécamp ».

On note en 1816 un débit d’eau de un pied-cube.

Voir l’ordonnance royale du 13 juillet 1841 portant règlement pour le partage des eaux entre la rivière de Ganzeville et le canal de la Voute appartenant aux sieurs Cavé frères et consorts.

Selon Alfred Daviel [11] , la dérivation de la Voute qui donnait de l’eau aux usines et au jardin du monastère était devenue le bras principal de la rivière de Ganzeville : la Cour Royale de Rouen de 1838 lui attribue plus des quatre cinquièmes de la rivière.

Une autre source, reprise dans les titres de propriété, cite l’ancien moulin de Fécamp mu par le cours d’eau dit « La Voute » qui se compose des six dixièmes de la rivière de Ganzeville .

 

La régularité, l’entretien, la surveillance du canal

Le contrôle du niveau des eaux se réalise non pas à l’embranchement d’origine situé sur les terres du seigneur de Ganzeville, mais plus en aval, sur les terres de l’abbaye, par la vanne Lelièvre, par un canal de dérivation ou de décharge, par un déversoir ou trop plein

Un garde rivière, M Vallery, assurait l’entretien et la surveillance des lieux ; sa maison était située chemin de Ganzeville, à la limite de la commune de Fécamp, avec à sa disposition une vanne de décharge pour le réglage de l’eau ; il lui était possible de dresser des contraventions …

 

L’aspect environnemental

Les difficultés d’entretien du canal vinrent au fur et à mesure ; le percement de la route de Rouen provoqua une urbanisation de tous les terrains avoisinants. La Voute recevait tous les déversements des eaux dites usées du secteur, les écoulements des éviers, les trop-pleins des fosses et même des cadavres d’animaux …

Il fallut recouvrir certains tronçons par souci sanitaire ; par la suite, la généralisation du tout à l’égout permit d’assainir la situation.

Aujourd’hui, le principe du non-curage et faucardage lui fait perdre son aspect de canal …

 

Cartographie, cadastre

Curieusement, c’est un plan de la canalisation de la Fontaine Gohier, datant de 1700 environ, qui nous donne le plus de précisions sur le tracé du canal de la Voûte [12] .

Au niveau du cadastre, une particularité existe aujourd’hui : la partie du canal située sur le territoire de Ganzeville, composée de deux tronçons est cadastrée sous deux numéros 402 et 403 ; alors que la partie située sur le territoire de Fécamp est d’abord rattachée à la voirie publique puis traitée comme servitudes, elle disparait du cadastre .

 

D’autres canaux similaires : Ils sont nombreux, l’alimentation en eau constituant une nécessité pour tous les monastères, puis pour les différentes industries, les cités ou bourgades :

-        Une canalisation voûtée à l'abbaye de Saint Bénigne de Dijon du temps de Guillaume de Volpiano, avec prise d’eau sur la rivière Renne (ou Raisne) pour semble-t-il desservir des latrines …

-        Le canal sur la Muance à Argences (Calvados) une dépendance de l’abbaye de Fécamp pour alimenter des moulins,

-        La Cent-Fons, un canal de 11 km creusé par les moines de 1210 à 1220, afin d’amener de l’eau jusqu’à l’abbaye de Citeaux (Côte d’Or) ; un pont-aqueduc des Arvaux permet même au canal de passer au-dessus de la Varaude.

-        Le canal des Chartreux construit au 15ème siècle par les moines de la Chartreuse du Glandier sur la commune de Beyssac (Corrèze)

-        Le canal des Moines à l’abbaye d’Obazine (Corrèze)

-        Le canal de Bohère dessert l’abbaye Saint-Michel de Cuxa (Pyrénées Orientales)

-        A Huelgoat (Finistère), un canal usinier de 6 km dessert depuis 1772-74 une fonderie …

-        A Lescar dans le Béarn, le canal des Moulins …

 

Jacques Le Maho ajoute à cette liste :

-        Le détournement sur Rouen du ruisseau le Robec sous Richard Ier – fin du Xème siècle

-        Le canal navigable de Caen sous Guillaume le Conquérant

-        La dérivation de l’Iton vers Verneuil et Breteuil sous Henri Ier Beauclerc

-        Le canal de Torksey à Lincoln - Angleterre

-        Le détournement des eaux de la Scie à Longueville pour la desserte du prieuré Sainte-Foy.

 

Concernant l’alimentation des villes en eau potable au moyen d’aqueducs souterrains, il faut voir localement, outre le Robec ci-dessus :

-        l’aqueduc Toustain allant de Saint-Aubin à Dieppe, créé en 1535-1558, desservant la fontaine d’Isaac de Caus (1590-1648),

-        l’aqueduc Bigot allant de Grainval à Fécamp, créé en 1844.

 

Concluons par une anecdote, ou plutôt un exploit [13] , remontant en l’an 1436 : Fécamp était alors assiégé depuis le 7 septembre par les 2 000 soldats anglais du duc d’York ; le 16 octobre, le capitaine Robert d’Estouteville avec sa compagnie de chevaliers, d’écuyers et gens de guerre parvint à libérer la place de la façon suivante : « il y a un petit ruisseau qui court par dedans ladite place et à l’endroit où l’eau court par sous une voûte, dessous les murs en laquelle avait une grille de fer, laquelle a très grande peine et diligence trouvèrent manière de rompre et par sous ycelle voute, entrèrent grande partie d’iceult et comme gens de grand hardiment vinrent à la porte partie d’entre eux et les autres à la porte de l’abbaye, et levèrent leur cri en tenant les manières convenables à leur entreprise et ainsi par grand vaillance et bonne entreprise fut la place gagnée … » [14]

 

                                                                                                               YDF

 

Sources :

-        Archives municipales de Fécamp

-        Archives privées de Christian Legros

 

Publications antérieures :

-           Alexandre Constantin « La Voûte » dans le bulletin des Amis du Vieux Fécamp année 1922 pages 12 à 17

-           Léon Dufour « Les eaux et les fontaines de Fécamp » dans le bulletin des Amis du Vieux Fécamp année 1923 pages 9 à 39

-           Jacques le Maho « la canalisation de la Voûte, un grand chantier fécampois vers l’an mil » dans les annales du patrimoine de Fécamp numéro 6 année 1999

 



[1]   VoirLéon Fallue page 63

[2]   Voir Alphonse Martin tome I page 41

[3]  Voir Alphonse Martin tome I page 66

[4]   La fontaine Gohier a été créée en 1290 sous l’abbé Guillaume de Putot, puis rétablie vers 1510 sous l’abbé Boyer, rétablie à nouveau au début du 19ème siècle ; en 1830, elle alimentait un lavoir situé à l’angle de la rue de la Fontaine ; les canalisations étaient initialement semble-t-il en plomb puis en poterie, enfin en maçonnerie ; les canaux se rompirent entre 1879 et 1886 ; il fallut les rétablir à nouveau pour que les eaux servent à alimenter un château d’eau .

Voir de Thérèse Marie Dubois-Hébert «La Fontaine Gohier » dans les annales du Patrimoine de Fécamp numéro 17 année 2010.

[5]  Un édit de Charles V aurait adjugé La Voute aux habitants …

[6]  On constate aujourd’hui deux prises d’eau avec deux tracés dans la partie supérieure sur Ganzeville.

[7]  Concernant la fontaine et la canalisation Gohier, les adjudicataires des bâtiments abbatiaux devaient en assurer l’entretien et la réparation ; cependant la Ville se réservait le droit au partage des eaux sous la seule condition de contribuer par moitié à l’entretien des canaux ; par la suite, la Ville fit l’acquisition des installations auprès des époux Jobbé par deux actes de 1841 et 1842 (voir Léon Dufour 1923).

[8]   Le syndicat chercha pendant longtemps en vain à faire payer une redevance aux riverains du canal.

[9]  Voir de René Legros « Notes sur les applications de l’énergie électrique à Fécamp » parues dans le bulletin 1908 pages 266 à 281  de l’association Normande, session de juin 1907 tenue à Fécamp.

[10]  Voir de Alexandre Leport dans « Notice historique et descriptive de l’église de la Trinité de Fécamp » de 1879 pages 163-164.

[11]  Voir de Alfred Daviel son « Traité de la législation et de la pratique des cours d’eau » de 1845

[12]   Voir à ce sujet les travaux jusqu’alors non publié de Claude Françoise Martin-Thomere

[13]  Un autre exploit similaire fut celui du capitaine Bois-Rosé qui en 1595 ? libéra le fort Baudouin en escaladant la falaise du cap Fagnet (sources Léon Fallue et Amédée Héllot).

[14] Sources : Daniel Banse et Alexandre Constantin.