Le chanoine Jean Pierre Gommé d’Angerval (1723 ?-1797)
L’entourage familial du chanoine
Le site Geneanet ne nous donne pas la généalogie complète de la famille Gommé d’Angerval, mais seulement les éléments suivants :
- Charles Gommé : en exercice en 1729
- Auguste Charles Gommé d’Angerval dcd le 5 juillet 1775, remplacé – au Parlement ? – par Jean-Baptiste-Louis Duperré de Beaumont ; nous avons un Gommé d’Angerval, conseiller au Parlement de Normandie dont le lieu d’exil en 1771 est Angerval en Caux.
- Charles ou Charles-Robert Gommé d’Angerval, écuyer, conseiller du Roi, Trésorier général de France, Président au bureau des finances de Rouen, en exercice en 1756 ; également commissaire des ponts et chaussées en la généralité ; il réside en son château d’Angerval près Valmont ; dcd le x1 mai 1776 – ou 31 mai 1770 ? [1] - il était frère du chanoine et époux de Marie Barbe Desmaret, dont :
- Marie Gommé d’Angerval qui épouse Jean Louis Jacques Hescamps de Colletot (1728 à Pont Audemer – 1795 Hexter sur Weser – Westphalie – en émigration – chevalier, Président Lieutenant Général au baillage de Caudebec en Caux de 1753 à 1757, puis conseiller au Parlement de Normandie, agr ( ?) d’Epreville, de Crosville, de Tilly, veuf en premières noces de Anne Adelaide Le Painturier de Guillerville (1734-1757) ; elle sans postérité ?
- Marie Madeleine Catherine Gommé d'Angerval épouse en 1737 Marc Antoine de Gallye , chevalier, dont : Antoine Charles de Gallye (Ecuyer) ca 1740-1813
- Un M d’Angerval est député à Paris en 1746.
Le chanoine d’Angerval
Né à xx le xx (1723 ?)
Jean Pierre Gommé d’Angerval, sous diacre au diocèse de Rouen, devient le 2 juin 1746 chapelain, prieur pourvu de la chapelle Sainte Marguerite en la paroisse de Toutainville [2] ; prieur également de Notre Dame des Bois près d’Harfleur
En 1754 , il devient membre du chapitre de Rouen jusqu’en 1789, nommé avec une portion de Londinières le 20 mai 1754
Pendant la Terreur, courant 1794, le chanoine est hors d’état de fuir et donc voit son mobilier vendu dans la rue …
Le 22 janvier 1797, mort de M d’Angerval chanoine de Rouen.
Angerval en Caux
La paroisse d’Angerval en Caux deviendra la commune d’Ancretteville sur mer
Le nom d’Angerval disparait en faveur d’Ecombarville.
Le château, l’église, le presbytère, les terres
Le château dit « d’Angerval » : du 18ème s en pierre et brique, construction en lanterne ( ?)
Propriétaires successifs : La famille Gommé depuis l’origine jusqu’en xxxx ; par la suite M et Mme Xavier du Fayet de la Tour ; vendu par adjudication de Me Retout notaire à Valmont le 6 mai 1926 (journal Excelsior, journal le Matin et journal Le Temps des 12 avril 1926) ; à Emile Liez (annuaire des châteaux et des départements 1930) un fabricant de chapeaux à Paris ; revendu depuis.
L’église : dédiée à Saint-Amand construite au XIIIe siècle mais suite à un incendie refaite pour l'essentiel au XVIIIe siècle ; église typique du pays de Caux avec appareillage en brique et pierre disposé en assises parallèles et son clocher-porche surmonté d’un toit à l’impériale ; à l’intérieur, bel ensemble de statues du XVIIe siècle, le maître-autel et son retable du XVIIIe siècle, les vitraux des XIXe et XXe siècles ; au rétable, toile de César Bredel « l'Adoration des Bergers », peinte en 1755
Le chanoine d’Angerval bâtira une maison pour y tenir les écoles chrétiennes – 1774 – devenu presbytère ?
Les terres : Charles Durand, maire du Bec aux Cauchois était fermier pour Gommé d’Angerville. La ferme d’Angerval en 1926 comprenait 20 hectares.
Voir aussi Le Calvaire de la ferme à Ecombarville
A Ecretteville sur mer, le 29 novembre 1778, sur la proposition du curé, et vu le consentement des principaux propriétaires (M. Hescamps de Colletot, conseiller au Parlement, Mme d’Angerval, M. d’Angerval, chanoine), on bâtira une maison pour y tenir les écoles chrétiennes.
[1] Le 18 août 1779, réception de Thomas Mauchois, sieur de Lépinoy, pourvu par le Roi, le 11 de ce mois, de l’office de Trésorier de France que tenait Charles-Robert Gommé d’Angerval, décédé le 31 mai 1770.
[2] Ministère reçu de Jérôme Etienne de Gouel de Bellefosse, par la suite résignée en faveur d’Augustin Savary – avant 1785 –