Les critères d’appréciation d’une forêt
La localisation : soit les coordonnées géographiques d'un lieu sur la Terre, avec la latitude, la longitude et l'altitude par rapport au niveau moyen de la mer, en quelque sorte une localisation en trois D
L’altitude : ici nous voulons parler de l’importance des dénivelés, des pentes qui rendront souvent l’exploitation plus difficile.
La surface forestière : avec le nombre d’hectares, ares et centiares ; les modalités de gestion dépendent de l’importance de la surface
Les aspects juridiques : servitudes privées, servitudes publiques d’urbanisme, statut des chemins d’accès
Le climat – hydrométrie, températures, vents, pluies … La régularité dans le climat devient très importante
Les risques – incendies, tempêtes, maladies, insectes … Très important également ; bien connaître les différentes maladies et attaques d’insectes selon les différentes essences d’arbres
La qualité des sols : une analyse des sols devient nécessaire si l’on veut affiner la qualité et les résultats forestiers
La hauteur des arbres : elle dépend souvent de la qualité des sols et des ressources en eau ; la hauteur est étroitement liée au volume des bois.
Le nombre et la qualité des essences d’arbres
Un inventaire pied à pied est souvent proposé mais n’est pas toujours nécessaire
Une appréciation visuelle est souvent suffisante
Avec un nombre moyen de pieds à l’hectare, avec un diamètre moyen de chacun des pieds et une hauteur moyenne, on peut avoir une idée approximative du volume total des bois
Les essences des arbres représentent pour le forestier le premier critère d’appréciation.
La croissance des arbres
Il est souvent intéressant de calculer un taux moyen de croissance des arbres ; pour cela il faut organiser dans chaque parcelle forestière une ou plusieurs placettes où l’on calcule à périodes régulières la circonférence des arbres et donc leur croissance.
La régénération naturelle : Il est toujours intéressant de surveiller dans les clairières ou en sous-bois ou en bordure de chemins la régénération qui se réalise naturellement, les essences obtenues ; des éclaircies à réaliser dans ces endroits pourront favoriser ce renouvellement naturel, au moins pour les essences souhaitées …
La faune présente, la pression cynégétique
De la faune présente et de sa pression sur le milieu naturel, il dépendra la nécessité de poser ou non des protections sur les plantations nouvelles, et également de tenir compte d’une certaine hauteur de ces protections …
La présence de grands cervidés est souvent redoutée des forestiers, même si la location de chasse se trouve souvent dans ce cas majorée
La flore naturelle : elle est aussi intéressante à connaître ; elle dépend de la nature des sols mais aussi de la pollinisation environnante et des possibilités de lumière.
L’accessibilité, les dessertes forestières : à bien connaitre avant même d’être à une période d’exploitation des bois
Le réseau local concernant l’exploitation de la forêt – Les entreprises de bucheronnage, de transports, le marché local du bois de chauffage …