Les musées de Seine-Maritime

(Sources : Wikipédia)

 

Barentin

Musée municipal ayant pour thèmes : Archéologie en provenance de fouilles locales ; Arts décoratifs ; Beaux-Arts ; Histoire ; fermé pour réorganisation et transfert

Musée dans la ville : 160 magnifiques sculptures constituent un véritable musée dans la ville. Les jardins, les places, les carrefours, les abords des édifices publics sont peuplés de statues de Rodin, Bourdelle, Gromaire, Belmondo, Coustou, Drivier. L’une des sculptures les plus célèbres est celle de la Statue de la Liberté, réplique de l’œuvre de Bartholdi. Cette collection remarquable a été rassemblée par André Marie, maire de Barentin de 1945 à 1974.

Bolbec

Atelier-musée du textile est installé dans un local d'une ancienne usine de textile et animé par une association de bénévoles, Bolbec au fil de la mémoire, l'atelier-musée du textile présente la chaîne complète du travail du coton.

Canteleu

Au lieu-dit Croisset près de Rouen, le pavillon Flaubert est un musée consacré à l'écrivain Gustave Flaubert ; il constitue l'unique vestige de la propriété acquise par le père de Gustave Flaubert en 1844. L'écrivain, très attaché à cette demeure, y vécut 35 ans et y écrivit l'intégralité de son œuvre. Le pavillon fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis le 18 avril 1914[2]. Le 25 août 1943, le pavillon est endommagé par un bombardement. Le pavillon Flaubert abrite des objets d'écriture lui ayant appartenu, tels des plumes d'oie, des encriers… des objets qui se trouvaient dans son cabinet de travail (bureau qui était installé au premier étage de la maison aujourd'hui disparue), comme un fameux Bouddha doré ; ainsi que des œuvres personnelles : portraits et dessins, gravures et vues du Croisset de l'époque…

Caudebec

Musée de la marine de Seine est consacré à la navigation sur la Seine. Il a le label musée de France. Le musée de la marine de Seine évoque l’histoire de la Seine, la vie des hommes sur ses rives et l’évolution des paysages. Y sont présentés en particulier l'histoire des bacs de la Seine, le mascaret, les bateaux de la Basse-Seine, les pilotes de Seine, les ponts (pont transbordeur de Rouen, pont de Tancarville, pont de Brotonne, pont de Normandie), les grandes industries, le Port autonome de Rouen et les animaux de la Seine. Plusieurs bateaux sont présentés, dont la dernière gribane de Seine, un bateau centenaire. Le musée fait partie de l’écomusée de la Basse-Seine.

Musée Biochet-Bréchot (Maison des templiers) Dans un édifice du XIIIème siècle, géré par l’association du Vieux Caudebec, fermé depuis 2010 avec un objectif de réouverture pour l’été 2015

Dieppe

Château-Musée : le château de Dieppe est un château situé en bord de mer dans la ville normande de Dieppe, désormais transformé en musée. En 1906, la Ville rachète l'édifice, il retrouve sa fonction militaire pendant la Première Guerre mondiale. En 1923, on y transfère le musée municipal, créé en 1897. Le projet initial était de le configurer en un musée des beaux-arts. En 1930, la statue de Jean Vauquelin, réalisée par le sculpteur dieppois Eugène Bénet est installée sur l'esplanade nord, face à la mer. Collections principales : ivoires et peintures

Estran cité de la mer ; musée aquarium du littoral haut normand qui vous fait découvrir la construction navale et la navigation, la pèche et la distribution, les falaises et les galets, la biologie halieutique etc ...

Duclair

Musée août 44 est un musée consacré à la bataille de Normandie ou l’Enfer de la Seine ; il est situé dans les écuries du château du Taillis.

Elbeuf

Musée d'Elbeuf ; constituées dès 1884 autour des taxidermies rassemblées par Pierre Noury, les collections du musée conservent près de 45 000 objets, parmi lesquels des machines textiles, des objets archéologiques, des animaux naturalisés, des peintures et un ensemble d'ornements liturgiques. La collection industrielle, constituée de machines, d'échantillons ainsi que de nombreux témoignages de la vie des ouvriers et de l'organisation du travail, retrace le passé drapier de la ville d'Elbeuf et des communes environnantes. La collection archéologique regroupe des objets de la Préhistoire au Moyen Âge. L'Antiquité y est bien représentée, avec les objets découverts à Elbeuf sur le site de la villa du Buquet, ainsi qu'à Caudebec-lès-Elbeuf avec la nécropole de la ville antique d'Uggate. La collection de sciences naturelles présente les milieux naturels locaux ainsi que l'histoire des sciences à Elbeuf, autour de figures de naturalistes normands célèbres, comme Henri Gadeau de Kerville. Le musée conserve également un ensemble de vêtements liturgiques datant de la fin du XVe siècle au début du XIXe siècle, provenant de l'église Saint-Jean d'Elbeuf. Cette diversité permet au musée de présenter le territoire sous de multiples aspects, notamment environnementaux, historiques et archéologiques. La Seine, véritable fil conducteur, fait le lien entre les différents types de collection. Après plusieurs années de travaux, le musée a déménagé en 2010 dans les anciennes usines Blin et Blin réhabilitées. Il fait partie de la Fabrique des savoirs, équipement de la Communauté d'agglomération Rouen-Elbeuf-Austreberthe. Le musée est labellisé « musée de France » par le Ministère de la Culture et de la Communication

Esteville

Centre abbé Pierre-Emmaüs est un espace muséographique qui présente la vie et le message de l’abbé Pierre et du Mouvement Emmaüs en France et dans le monde. Cet espace muséographique se trouve dans  le village où a vécu l’abbé Pierre et où il est enterré. Géré par l’Association Centre abbé Pierre Emmaüs (ACAPE), ce centre muséographique a été ouvert au public le 22 janvier 2012, date anniversaire du décès de l'abbé Pierre, en 2007.

Etretat

Clos Arsène Lupin : une évocation de l’œuvre de Maurice Leblanc

Eu

Château d’Eu Musée Louis-Philippe est classé Musée de France. Le bâtiment actuel fut commencé en 1578 par Henri de Guise et Catherine de Clèves, puis terminé en 1665 par la Grande Mademoiselle, cousine germaine du roi Louis XIV. Il devint la résidence d'été de Louis-Philippe, roi des Français (1830-1848), qui y reçut deux fois la reine Victoria d'Angleterre en 1843 et 1845, signifiant ainsi « l'Entente cordiale » entre la France et le Royaume-Uni. Demeure de la famille d'Orléans jusqu’au début du XXe siècle, le château connut entre 1872 et 1886 une période de grands travaux sous la direction du célèbre architecte Eugène Viollet-le-Duc. En 1902, le château est touché par un incendie En 1905, l'édifice fut acquis par l'ancienne famille impériale du Brésil, les princes d'Orléans-Bragance. En 1964, après de multiples épisodes, la ville d’Eu se porta acquéreur du château. En 1973, la municipalité y installe sa mairie et le Musée Louis-Philippe est créé ; Martine Bailleux-Delbecq en devient conservateur. En 1985, pour faire mieux connaître le château et contribuer à l'enrichissement des collections, l'Association des « Amis du Musée Louis-Philippe du château d'Eu » est fondée par Isabelle d'Orléans et Bragance (1911-2003), comtesse de Paris, avec l'aide du conservateur. En 1987, le parc et les dépendances de l'ancien domaine royal, situés sur le territoire de la ville d'Eu, sont classés. En 2006, départ à la retraite de Martine Bailleux-Delbecq et Alban Duparc, attaché de conservation, devient responsable du musée. En 2007, Gabriel de Broglie, chancelier de l'Institut de France, succède à la comtesse de Paris, en tant que président d'honneur des Amis du Musée Louis-Philippe du château d'Eu qui en sont un des soutiens les plus actifs. Une partie de l’ancien domaine royal du château demeure privée et appartient aux héritiers d'Isabelle d'Orléans-Bragance, ses fils Michel, Jacques d'Orléans et un de ses petits-fils, Robert d'Orléans, fils du défunt prince Thibault (+1983).

Musée Traditions Verr(i)ères : L'histoire du verre

Fécamp

Musée Centre des Arts ou Musée des arts et de l'enfance: musée municipal inauguré en 1960, restauré en 1999, fermé depuis 2010. Il a trait aux Beaux arts, aux arts décoratifs et aux arts populaires, ainsi qu’à la collection du Docteur Dufour sur l’enfance

Musée des Terre-Neuvas et de la pêche était situé face à la mer. Il avait le label musée de France. Au gré de maquettes, de tableaux à l'huile, d'objets et d'ustensiles marins, il permet de découvrir l'histoire des marins fécampois, partant de longs mois vers les eaux de Terre-Neuve pour pêcher la morue. C'est un espace de conservation de la mémoire collective qui mène, de façon constante, des recherches historiques qui propose d'importantes expositions temporaires. Ce musée ouvert en 1988 est fermé depuis 2012.

Nouveau musée des Pêcheries : ce musée sera la réunion des deux précédents ; il devrait après plusieurs années de travaux et après de nombreux reports ouvrir début 2015

Palais Bénédictine est un édifice mêlant les styles néo-gothique et néo-renaissance, construit à la fin du XIXe siècle pour Alexandre-Prosper Le Grand, négociant en spiritueux et qui a fait fortune en inventant et commercialisant la liqueur Bénédictine. L'édifice a été construit sur les plans de l'architecte Camille Albert (1852-1942), par le constructeur Ernest Baron avec des matériaux et des techniques locales. Il contient un musée présentant diverses collections (ivoires ouvragés, pièces de monnaie, serrures, tableaux religieux anciens…), mais aussi la distillerie proprement dite, ainsi que ses caves. Un espace d'exposition, consacré à l'art contemporain, a été créé en 1988.

Grainville la Teinturière

Musée Jean-de-Béthencourt évoque l'histoire de ce seigneur de Grainville-la-Teinturière ayant entrepris en 1402, pour son propre compte, la conquête des îles Canaries. À cette époque, l'archipel était connu, mais n'avait pas de seigneur. Avec l'accord et l'appui du roi de Castille et du Pape, Jean de Béthencourt se rend maître de Lanzarote, Fuerteventura et El Hierro. Il y organise, d'une manière qu'il veut exemplaire, les rapports entre Normands et indigènes pour que ces îles soient « l'exaltation et l'ostentation de toute la chrétienté ». Cette conquête a eu des conséquences considérables sur l'histoire de l'humanité, car 90 ans après, les îles Canaries ont été, en 1492, une escale indispensable pour Christophe Colomb avant sa grande traversée de l'Atlantique vers le Nouveau Monde. Le musée permet aussi au visiteur de mieux connaître les îles Canaries d'aujourd'hui avec lesquelles Grainville-la-Teinturière entretient des relations privilégiées.

Gruchet le Valasse

Eana, parc de découverte de l'abbaye du Valasse était un site mêlant histoire, patrimoine naturel et culturel. Créé en 2008 mais fermé depuis fin 2012

Harfleur

Musée du Prieuré d'Harfleur : installé dans une ancienne auberge du 15ème siècle, le musée expose des collections archéologiques illustrant l’histoire de la ville de la préhistoire à nos jours. Belles verreries et céramiques d’époque romaine. Le musée, récemment restauré, est aussi rendu célèbre grâce à son vase contenant un liquide mystérieux.

Le Havre

Musée d’art moderne André Malraux, couramment dénommé le « Mu-Ma », est situé à l’entrée du port, à proximité de la capitainerie ; grâce à de nombreux dons et legs, il possède, avec une trentaine de toiles, la plus riche collection impressionniste de province. Il est ainsi nommé en l’honneur de l’écrivain français André Malraux qui, alors ministre de la Culture, fit de ce musée un de ses projets prioritaires et qui l’inaugura en 1961.

Musée d’Histoire Naturelle : constituées par Charles Alexandre Lesueur (1778-1846), qui fut son directeur, ses collections ont été fortement dégradées pendant la Seconde Guerre mondiale. Elles se composent de spécimens de paléontologie, de Préhistoire et de zoologie ainsi que de 8 000 dessins et manuscrits.

Musée de l'Hôtel Dubocage de Bléville est installé dans l'ancien hôtel particulier Dubocage de Bléville datant du XVIIe siècle ; collections permanentes faisant place régulièrement à des expositions temporaires liées à l'histoire du Havre, à des grands faits politiques, au négoce maritime , avec des collections d'art graphique, de Beaux-Arts et d'arts décoratifs ou techniques.

Musée du prieuré de Graville ; le plus ancien monument havrais dont l’église est classée Monument Historique, est entouré de jardins d’où l’on domine un magnifique panorama de la Baie de Seine et du Havre. L’église romane de l’école normande construite à l’époque de Guillaume le Conquérant, possède d’intéressants chapiteaux à thèmes. Les anciens bâtiments conventuels de style gothique anglo-normand datent du XIIIe siècle. Ils furent remaniés au XVIIIe siècle. Musée depuis 1929, il présente une importante collection d’art religieux du XVe siècle à nos jours et une « histoire rétrospective de l’habitation humaine ». Il s’agit d’un ensemble de 206 maquettes de maisons réalisées au XIXe siècle par un érudit local et illustrant plus particulièrement l’histoire de l’architecture régionale française.

Maison de l'armateur est une demeure du XVIIIe siècle qui fut la propriété de plusieurs négociants avant d'être transformée en musée. Elle se trouve au 3 quai de l'île, dans le quartier Saint-François, face au port de pêche. Elle a été classée monument historique par arrêté du 26 avril 1950. Les archives et portraits de la famille Foäche, ainsi que ceux des Bégouën-Demeaux, ont été la source d’inspiration du projet muséographique de cette demeure, qui n’est ni tout à fait un musée ni tout à fait une habitation privée. Quelques pièces sont traitées à la manière de salles d’exposition présentant la ville, son port ou ses négoces. Les autres sont les appartements, les cabinets de curiosité, la bibliothèque ou le cabinet de travail d’un riche négociant Havrais qui aurait pu connaître Louis XV et dont les enfants, succédant au père, seraient morts aux environs de 1850.

Lillebonne

Musée municipal : Archéologie: collections gallo-romaines replacées dans l’histoire de Lillebonne antique et dans le contexte de leur découverte. Le musée s’enorgueillit de deux exceptionnels ensembles funéraires: la tombe dite de Marcus et la collection Handisyde. Collections d’ethnographie et d’histoire locale: elle permet de découvrir des meubles normands, le centre de potiers de Mélamare, l’industrie textile du XIXème siècle, le métier de perruquier posticheur, une importante collection de verres anciens. Une partie des vitrines est renouvelée régulièrement par des expositions à thèmes.

Eglise Sainte-Anne de Mesnil sous Lillebonne (XIIe-XVIe siècles) abrite une importante collection de minéraux et de fossiles provenant essentiellement du Pays de Caux. Art religieux, paléontologie, minéralogie. Deux collections très importantes et très complètes de paléontologie et de minéralogie provenant essentiellement du Pays de Caux sont présentées dans l’église-musée du Mesnil. Les autels et objets d’art religieux rappellent également la vocation initiale du lieu

Maniquerville

Musée agricole, privé (Loisel), avec une collection complète d’outils et de machines agricoles.

Martainville-Épreville

Musée des traditions et arts normands : à 15 km à l'est de Rouen, cette commune se situe sur la route de Rouen à Beauvais (RN 31, ex-RN 30), « au milieu d'une belle campagne fertile de bons blés » (Thomas Corneille). L'ensemble manorial qu'il constituait au XVIe siècle est relativement bien conservé, notamment le château de Martainville qui fait la renommée de la commune.

Montville

Musée des sapeurs-pompiers de France a le label musée de France. Ce musée retrace l'histoire des hommes du feu, sur 2 000 m2, dans un cadre contemporain, avec pompes à bras, véhicules d’incendie motorisés, casques, uniformes, gravures et documents d’époque. L’ensemble des pièces exposées couvre trois siècles d’histoire (les véhicules et motopompes, les plus grands noms de l’histoire automobile française : DelahayeLafflyHotchkissSomuaBerlietDe Dion-Bouton).

Neufchatel en Bray

Musée Mathon-Durand : Ancien logis du Chevalier de Trévet, cette ancienne demeure, du début du XVIIe siècle, accueille le musée d’art et de tradition Mathon-Durand, créé en 1823. Épargnée par les bombardements de la seconde guerre mondiale, la maison comporte un pignon à colombage hourdé de briques et une façade de style Henry IV. On y trouve, dans le salon d’époque Louis XV, des collections importantes d’œuvres brayonnes, assiettes de la région, coiffes, pavés, plaques de cheminée, art sacré... ainsi que d’anciens instruments chirurgicaux. Deux canons fondus en 1792 et donnés à la Garde Nationale de Neufchâtel sont conservés dans la salle d’armes.

Notre Dame de Bondeville

Musée industriel de la corderie Vallois : c’est un musée situé dans une ancienne corderie du XIXe siècle de la vallée du Cailly. Il a le label musée de France. Le fondateur de l'usine, Jules Vallois, qui était cordier à Saint-Martin-du-Vivier, dut changer d'usine à la suite du captage du Robec, le cours d'eau local, pour alimenter la ville de Rouen. D'abord locataire de la propriété Rondeau, il en devient propriétaire. En 1880, la filature disparaît, remplacée par une corderie mécanique. Jules Vallois installe dans le bâtiment des machines anglaises et françaises. Ces anciennes machines sont actionnées encore aujourd'hui par une roue hydraulique.

Petit Couronne

Musée départemental Pierre Corneille consacré à l'écrivain Pierre Corneille, situé dans un manoir typiquement normand avec ses pans de bois et son essentage d'ardoise, il a servi de « maison des champs » au dramaturge.

Rosay

Musée de la pomme et du cidre

Rouen

Musée des Beaux Arts : c’est l'un des principaux musées de région de France. Il se situe au cœur de la ville, face au square Verdrel, dans un bâtiment dont la rénovation complète s'est achevée en 1994. Ses collections permanentes se déploient sur soixante salles, le XVIIe et le XIXe siècle y étant particulièrement bien représentés. En plus de la présentation de ses collections le musée des beaux-arts organise plusieurs expositions par an, dont certaines ont un retentissement international et participent à sa réputation. En 2006, par exemple, le musée a présenté huit expositions temporaires, parmi lesquelles les « Chefs-d'œuvre des musées de Florence » a fait passer le nombre de visiteurs de 87 000 à 314 688. En 2010, dans le cadre du festival Normandie Impressionniste 2010, l'exposition « Une ville pour l'impressionnisme : Monet, Pissarro et Gauguin à Rouen » a attiré plus de 240 000 visiteurs, ce qui en a fait le clou du festival. En 2007, le budget d'acquisition s'élève à 150 000 euros par an. Le musée reçoit également quelques fonds du mécénat. Il a reçu le label musée de France et son directeur actuel est Sylvain Amic.

Musée national de l’Education est dépendant du Centre national de documentation pédagogique. Il a le label musée de France.

Il est composé de deux lieux :

  1. Le Centre d'expositions qui occupe depuis 1980 la maison des Quatre Fils Aymon dans le centre historique de Rouen. Le bâtiment date du XVe siècle et est classé au titre des monuments historiques depuis le 25 septembre 1961. Cet espace propose une exposition permanente sur deux étages ainsi que des expositions temporaires sur les deux derniers étages. En complément, des expositions-dossiers sont élaborées toutes les années.Tous les espaces intérieurs ont été réhabilités en 2014.
  2. Un Centre de ressources situé depuis 2010 à Rouen (6 rue de Bihorel) dans un bâtiment réalisé par l'architecte N. Fahmy. Il abrite :
  • Les réserves conservant près de 900 000 œuvres sur 2500 m2.
  • Une salle d'étude accessible à tous mais particulièrement dédié à l'accueil des chercheurs
  • Une photothèque
  • Les services de la documentation, de la conservation et des publics du musée ainsi que les locaux administratifs et techniques.

Musée de la céramique créé en 1864 possédant le label musée de France. Il est installé dans le superbe hôtel d'Hocqueville (XVIIe - XVIIIe siècle), le musée, tout en présentant les plus importants centres faïenciers (Delft, Nevers), est centré sur les splendeurs de la production rouennaise : carreaux de Masséot Abaquesne (XVIe siècle), camaïeu bleu de Poterat, décors polychromes et pétillantes chinoiseries de l'époque rocaille, grands services d'apparat et spectaculaires sculptures de faïence. La collection s'ouvre sur le XIXe siècle et des expositions d'art contemporain lié à la céramique sont régulièrement organisées.

Musée départemental des Antiquités ; le label musée de France lui a été attribué ; datant du XIXème siècle, il retrace l'histoire locale, à travers une collection de verrerie, de sculpture, de céramique et d'art et mobilier. Il s'y trouve les plus importantes découvertes archéologiques du département : pièces datant du IIIe millénaire avant J.C, objets issus des époques gallo-romaine et mérovingienne jusqu'au XVIIe siècle reflétant la vie et l'art des sociétés qui se sont succédées en Normandie.

Muséum d'histoire naturelle de Rouen a été fondé en 1828 par Félix Archimède Pouchet (1800-1872). Il occupe le couvent Sainte-Marie (XVIIe siècle) . Il a le label musée de France. Le docteur Georges Pennetier en fut le conservateur de 1873 à 1923 puis Robert Régnier de 1924 à 1965. De par la richesse et la diversité de ses collections, il est le deuxième plus important muséum de France après le Muséum national d'histoire naturelle de Paris. Fermé pendant 10 ans, et après 6 mois de travaux axés sur la mise aux normes et la sécurité, le musée est réouvert depuis le 23 février 2007.

Musée Flaubert et d'histoire de la médecine occupe la maison natale de Gustave Flaubert, dans l'ancien Hôtel-Dieu. Il a le label musée de France et le label Maisons des Illustres. L'Hôtel-Dieu fait l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques depuis le 11 mars 1932[2]. Parmi les curiosités du musée, au rez-de-chaussée le visiteur peut voir un mannequin utilisé pour les démonstrations d'accouchement au XVIIIe siècle conçu par Angélique du Coudray, un lit pour six personnes, une collection de deux cents céramiques médicales, des trousses militaires chirurgicales de campagne, des grilles en fer forgé de 1775, ou encore les têtes momifiées par Laumonier de Bordier et Jourdain, agitateurs pendus à Rouen en 1789. Au premier étage se trouve la chambre du chirurgien, pièce où naquit Flaubert le 12 décembre 1821. Une ancienne salle de malades jouxte l'appartement. Le jardin abrite depuis 1982 le monument à Gustave Flaubert, haut-relief de Henri-Michel-Antoine Chapu. Inauguré en 1890, il se trouvait à l'origine sur la façade du Musée des Beaux-Arts de Rouen.

Le Gros-Horloge est l'un des monuments emblématiques de la ville de Rouen. La construction, accolée à un beffroi, est constituée d'une arche Renaissance enjambant la rue du Gros-Horloge surmontée d'une horloge astronomique du XVIe siècle.
Le Gros-Horloge fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques par la liste de 1862[1]
.

Musée Le Secq des Tournelles est un musée de la ferronnerie installé dans une ancienne église à Rouen ; il a une collection unique au monde regroupant des éléments en ferronnerie d’architecture, enseignes, serrures, heurtoirs, moulin à café, outils, bijoux, objets de couture et de costume ; il a le label Musée de France.

Musée maritime, fluvial et portuaire retrace l’histoire du port de Rouen, qui est un des plus grands ports de France à la fois fluvial et maritime. Il a ouvert ses portes au public en 1999 à l'occasion de l'Armada.

Musée Jeanne d’Arc : musée de cire privé retraçant la vie de Jeanne d'Arc, créé rue de Crosne en 1953, à l'initiative de Roger Parment et fermé en 2012. Les collections privées ont été vendue ; la municipalité aurait pour objectif de créer un nouveau musée Jeanne d’Arc qui serait alors installé dans une partie des locaux de l’Archevêché.

Tour Jeanne-d'Arc (ou « donjon » et anciennement « Grosse Tour ») était la tour maîtresse du château de Rouen construit par Philippe Auguste à partir de 1204. Cet imposant édifice est le seul vestige du château restant en élévation (le château a été démantelé à partir de 1591, à la fin des guerres de religion). La tour Jeanne-d'Arc fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques par la liste de 1840[1].

H2O, espace de sciences est un espace de culture scientifique situé sur les quais de la Seine. H2O est situé dans l'ancien hangar 2 du port en bord de Seine en aval du pont Guillaume-le-Conquérant. Au rez-de-chaussée, à l’image de la Bulle d’Agglo (réalisé pendant l'Armada 2008 dans ce même hangar) a été créé un lieu dédié à la science s’inspirant de la Cité des sciences et de l’industrie de la Villette à Paris qui assistera d’ailleurs la Communauté d'agglomération Rouen-Elbeuf-Austreberthe dans l’élaboration de sa programmation. À l’étage, un auditorium de 200 places a été aménagé pour accueillir des conférences et des colloques. Il est équipé d’une sonorisation de haute qualité, d’un système de traduction simultanée et d’une salle de presse.

Musée Pierre-Corneille est consacré à l'écrivain Pierre Corneille, situé dans sa maison natale  à proximité de la place du Vieux-Marché. Pierre Corneille y est né le 6 juin 1606, y vit pendant 56 ans, écrivant ses pièces dont Le Cid et vend cette maison de famille en 1683.

Saint-Maclou la Brière

Musée maison des traditions normandes avec la fabrication du cidre et les vieux métiers

Saint Nicolas d’Aliermont

Musée de l'horlogerie retrace l'histoire de l'horlogerie et de la précision, savoir-faire original de Saint-Nicolas-d'Aliermont, du début du XVIIIe siècle à nos jours. Il a le label musée de France

Villequier

Musée Victor Hugo est un musée consacré à l'écrivain Victor Hugo, situé en bordure de la Seine. Le musée se trouve dans la maison de la famille Vacquerie et date de la 1re moitié du XIXe siècle. Victor Hugo y séjourna à plusieurs reprises, très ami de la famille avant même le mariage de Léopoldine avec Charles Vacquerie. La maison a été achetée par le conseil général de Seine-Maritime en 1951.

Yvetot

Musée des ivoires est un musée municipal présentant des ivoires, des terres cuites et des céramiques. Outre une collection de plus de 200 pièces en ivoire, on peut y voir des terres cuites dues au sculpteur Pierre Adrien Graillon ou des faïences provenant de Rouen, Lille, Nevers, Moulins ou de Saxe.

Musée du pays de Caux créé par Constant Lecoeur fermé depuis le décès de son auteur.