François Duboys des Sauzais

François Duboys des Sauzais

 

 

François Marie Duboys des Sauzais est le fils aîné de René Antoine Duboys des Sauzais, procureur au Parlement de Bretagne, et Jeanne Perrine Geslin, né à Rennes paroisse Saint Sauveur le 21 mars 1745, ondoyé le même jour et baptisé le 1er mai suivant, avec pour parrain François Duboys de la Vrillère, procureur au Présidial de Nantes, marraine Jeanne Marie Frémont épouse de Jacques Geslin procureur, en présence de Angélique Geslin, Julie Geslin, de Bidon et de Guichard.

Il s’engagea en xx ? dans la Marine Marchande ; on le retrouve en 1769 à bord du navire « le comte d’Argenson », année de suspension du monopole de la Compagnie des Indes.

Le « Comte d’Argenson » était un vaisseau de 1000 tonneaux dimensions 141x36x16 armé par la Compagnie des Indes muni de 26 canons (percé pour 50) avec 182 hommes d’équipage ; lancé le 3 juillet 1757, parti pour l’Océan Indien le 7 mars 1758 ; en 1759 il est armé à l’île de France et désarmé aux Indes, son capitaine est Camille l’Avocat de la Crochais ; en 1761-1764 il est commandé par le malouin Marion-Dufresne (1724-1772) ; désarmé à Lorient le 4 mai 1769 au retour de son 4ème voyage aux Indes

Douze ans plus tard en décembre 1781, il était enseigne de vaisseau du roi comme second capitaine de la corvette « le Papillon » de Lorient.

            Sur la corvette « Le Papillon »  …

 

Nous avons de lui un compte relatif à une créance de M Duboys des Sauzais fils ainé daté de Lorient du 16 janvier 1782, il était à cette date enseigne des Vaisseaux du Roi ; la suscription d’un billet de son frère Etienne Amaranthe, aspirant du Génie, daté de Paris du 29 janvier 1782 est ainsi libellé : « A Monsieur Dessauzais, enseigne de vaisseau sur la corvette Le Papillon en armement à Lorient » ? Nous avons aussi le concernant deux comptes de marchandises à lui vendues en sept 1784 et en décembre 1785.

 

Par la suite, on le retrouve employé au ministère de la Marine à Paris, dénommé « Dessausais » .

Il épousa en 1800 à l’âge de 55 ans, Ernestine Amélie Pressac  suivant contrat de mariage de Me Jacquelin notaire à Paris du 3 floréal an VIII – 13 mai 1800 –

Dont deux enfants :

-          Virginie Pauline Dessausais épouse de Louis Rimbault marchand quincailler demeurant à Paris 14 rue Servandoni

-          Et Alexandre Baptiste Dessausais

Cette famille habita à Paris 3 rue de l’Arcade Saint-Jean

 

François Marie D. alors retraité décéda à Paris le 6 décembre 1827 ; son fils Alexandre est mineur, il sera soumis à la tutelle de Joseph Louis Desnaux et de son subrogé Michel Augustin Ballière.

Une demande en liquidation et partage est déposée au Tribunal civil de la Seine suivant requête du 25 février 1828 ; les biens de la rue de l’Arcade Saint-Jean consistant en maison, cour et dépendances seront vendus sur licitation, la veuve ira habiter au 10 rue Royale ;

Nous n’avons pas connaissance de la descendance de cette branche.

 

                                                                                                                           YDF

 

 

PS : Il n’y a aucun dossier à son nom dans les archives de l’Ancien Régime aux Archives Nationales, sauf peut-être un problème de nom, Dessausais ?