Henri Auguste Dubois
(Cercay 1820- Laval 1887)
D’une famille provenant de Cercay et de Bouilli Saint Paul (Deux Sèvres) où les ascendants étaient marchands-fermiers et maires de leur commune,
Nommé notaire à Laval par ordonnance royale du 12 mai 1846 et prestation de serment du 23 du même mois (A.D. Mayenne U 196 – U 1080) ; il prend la suite de Pierre Renault ;
Il y sera en exercice depuis 1846 jusqu’au 25 juin 1877 et aura Fortuné Frédéric Gaston Delorme comme successeur (voir les archives de son minutier réf : 3 E 8 / 439 à 570)
Marié le 16 juin 1847 à Laval à Clarisse Marie Rousselière (M 1847 vue 34) fille de Joseph M. R. et de Jeanne Noury d’une famille de tisserands originaires d’Avesnières près de Laval ; ils ont deux enfants Henri-Joseph né en 1850 et Berthe née à Laval le 29 mai 1856
Domicilié en 1851 à Laval 13 rue Neuve – aujourd’hui rue Neuve Saint-Etienne – de la paroisse donc de l’église Saint-Etienne de Laval ; était également domicilié rue Neuve le colonel Etienne Thérèse Amaranthe Dubois-Fresney du moins en 1826 ; c’est tout près de là qu’en 1910 allait être percée la rue du Général Duboys Fresney ; par ailleurs l’étude notariale était située en 1830 rue de Paradis et a peut-être été transférée ensuite rue Neuve ;
Henri Dubois allait en villégiature à Saint-Briac où il possédait un navire dénommé « Fernande » ; à Saint-Père, était installée une famille Noury, sans doute celle de Laval, avec un navire dénommé « Joseph Elise » ; à Saint-Briac, il y avait aussi Joseph Bécot, magistrat, ancien président de la Cour d’Appel de Rennes puis conseiller à la cour de cassation, en parenté avec Marie Josèphe Bécot, la mère de Anatole Lemoine qui épousera sa fille Berthe, propriétaire du navire « xx ».
Par la suite, il se fait construire une villa à Dinard dans la petite rue des chalets numéro 5, en élévation face à la mer ; dénommée « villa Bijou », d’assez petite dimension mais plutôt confortable, celle-ci sera louée au cours de l’été 1872 au comte de Paris et à sa famille.
Henri Dubois participe à Dinard et Saint-Enogat à des achats spéculatifs de terrains à la suite de Cahours Dejean et Hébert (voir le livre de François Tuloup) ; suivant audience du tribunal civil de Saint-Malo du 1er août 1873, il se rend adjudicataire sur saisie immobilière à l’encontre de Jean Eugène Dejean, propriétaire demeurant à Paris 16 avenue des Amandiers, de divers biens situés à Dinard sur lesquels il était créancier hypothécaire en premier rang, ceci au prix de 140 000 francs.
Par ailleurs au moment de sa retraite, il achète d’une famille Péan de Ponfilly et Dubois des Corbières une propriété à Saint-Servan dénommée l’Artimon (acte de Me Vigour notaire à Saint-Servan du 5 juillet 1878) ; à son décès survenu à son domicile de Laval le 19 mai 1887, la villa Bijou reviendra à son fils Henri-Joseph et « L’Artimon » à sa fille Mme Berthe Lemoine.