Revue le Goéland


Le Goéland  est une revue littéraire fondée en 1936 par Théophile Briant (1891-1956) qui jouera un rôle important dans l'action culturelle bretonne.

Théophile Briant est né à Douai le 2 août 1891, de parents bretons, enfance à Fougères, études au collège jésuite de Sainte Croix du Mans, licence en droit, travaille dans une banque, mobilisé en 1912-19, il écrit des poèmes de guerre ; il rencontre Léon Bloy puis Max Jacob, découvre Villiers de l‘Isle Adam, rencontre Colette, Cocteau, Picasso …

Il épouse en 1916 sa marraine de guerre Germaine Francès,

Il fonde plusieurs galeries à Paris, de peinture moderne rue d’Argenteuil, une autre rue de Berri, enfin rue de Balzac, et aussi les concerts Poulet,

Bon nageur, il fait Rochebonne-Cézembre en 1928

Il s’installe en 1934 à la Tour du vent, un moulin situé près de la mer, route de Rothéneuf ; il y fonde en 1936 avec René Martineau la revue Le goéland

Son fils Xavier décède en 1937 à l’âge de 17 ans,

En 1948, son épouse décède, il se remarie en 1953

En 1950, chevalier de la Légion d’Honneur

En 1954, croisière poétique en Grande Bretagne

Décédé à Paramé le 5 août 1956, suite à un accident de voiture

Il publie les œuvres suivantes :

-          1929 recueil de poésies

-          1938 Sabatrion satire

-          1938 Amazones de la chouannerie

-          1938 sa majesté le Fric scénario de film

-          1939 un livret d’opéra Gaugain le peintre maudit

-          1938 les malouinières du Clos Poulet

-          1942 recueil de poésies

-          1946 Saint-Malo dévasté avec illustrations de X de Langlais

-          1948 Chateaubriand fils de la mer

-          1951 Les plus beaux textes de la mer

-          1952 Saint-Pol Roux poète d’aujourd’hui

-          1953 Les pierres m’ont dit

-          1955 25 poèmes de la Tour du vent

-          1960 Jean Rictus poète d’aujourd’hui

-          1975 le testament de Merlin

-          1978 les derniers cap-horniers

-          1979 Surcouf le corsaire invincible

-          1983 Légendaires

La revue Le Goéland est fondée par Théophile Briant deux ans après son installation en Bretagne, à Paramé (aujourd'hui rattachée à Saint-Malo) et en est l'éditorialiste. La publication tient du journal et de la revue de poésie. Malgré des interruptions (1939-42 et 1944-46), 120 numéros seront publiés de 1936 à 19xx.

Les textes et poèmes sont de Théophile Briant, Yves Bescou, Jules Tordjmann, André Lebois, Roger Martineau, Louisa Paulin, Paul Vimereu, Jean-Marie de Saint-Ideuc, etc…

Simultanément à la revue, Briant crée un concours de poésie (qui subira lui aussi quelques interruptions), le prix du Goéland puis le grand prix du Goéland, assorti de huit autres prix. Briant affirmait en effet : « il n'y a qu'un moyen de connaître les poètes de son temps. C'est de les chercher. Il n'y a qu'un moyen de les trouver. C'est de les aider à vivre »  . Le jury, dont la composition évolue au fil du temps, comprend des poètes, des essayistes, des romanciers, des musiciens et des peintres. Le lieu des délibérations se déplace de Rennes à Paris (La Rotonde à Montparnasse puis la brasserie Lipp à Saint-Germain-des-Prés). Au sommet de sa notoriété, ce concours reçoit jusqu'à plus de cinq cents manuscrits. Parmi les lauréats les plus connus, on compte René-Guy Cadou, Charles Le Quintrec, Luc Bérimont, Angèle Vannier, Jean Laugier ou Alain Borne.

Le Goéland, feuille de poésie et d'art, chemin du Phare Paramé en Bretagne.
Journal de littérature et histoire littéraire, fondé et rédigé principalement
par Théophile Briant; le tirage était de 1400 exemplaires.
Avec très souvent des poésies originales des artistes des années 30 et 40 et une rubrique
nécrologique intéressante.

Prix 5 francs, abonnement sur un an 50 francs

Dépositaire Rennes, libraire Gobled et de Bretagne, Paris chez Marc Loliée 40 rue des Saints Pères et Saint-Malo ; zone non occupée chez Charles Richard Grassi 22 rue de Millo à Monaco et Paul Derain 81 rue Bossuet à Lyon


Les différents numéros de la revue sont :

Numéro 1 le 22 juin 1936 : Présentation du goéland

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Numéro 26 en 1938 :

Numéro 33 de 1938 :

Numéro 36 de 1938 :

Numéro 43 de 1939 : mort de Milosz

Numéro 46 et/ou 47 de août 1939 : article sur Villiers de l’Isle Adam

Numéro 48 de 1939 :

-          Interruption en 1939-1940-1941-1942

Numéro 60 de 1942 : Quatre lettres inédites de Villiers de l'Isle Adam.

Numéro 64 de avril 1943 sur quatre pages : La Mort, trois poèmes Plainchant, Orion, Epilogue, Epaves et coquillages, James Ensor, Henry Monnier et le réalisme, une lettre de Jean Royère, Anthologie des poètes du Goéland, lettre d’avril, Stèles Abel Decaux et Edgar Malfère, Nouvelles des lettres et des arts, livres reçus

Numéro 69 de 1943 : mort et transfiguration de Guillaume Apollinaire ; mélanges sur Guillaume Apollinaire - le souvenir d'Annie de Pène - La grande pyramide centre du monde - Epaves et coquillages

Numéro 70 de 1943 : 10ème anniv. de la mort de Rictus, nombreux témoignages

Numéro 71 de 1944 : Concours de poésie du goéland de 1943

Numéro 73 de 1944 : La mort de Georges-Louis Garnier - Sur une correspondance inédite de J.K Huysmans - La Genèse d'un poème en prose de Mallarmé - A la recherche de la Mandragore

-          Interruption en 1945

Numéro 74 de 1946 : Les derniers jours de Saint Pol Roux, Centenaire de Léon Bloy.

Numéro 75 de 1946 : Max Jacob : les anges et les poètes

Numéro 76 de 1946 : Actualité de Chateaubriand – Anthologie des poètes du Goeland - Littérature comparée Jean Paul et Marcel Proust

Numéro 77 de 1946 : Portraits graphologiques : Max Jacob - Le secret de Milosz - Manuel de Falla - Angèle Vannier - Lettre du Bout de l'An

Numéro 79 de 1947 : Poèmes des prix de poésie du Goéland pour 1947

Numéro 80 de mars avril 1947

Numéro 82 de Août 1947 : le centenaire de Tristan Corbière

Numéro 85 de 1948 : René Martineau (qui écrivit de nombreux articles pour la revue)

Numéro 86 de 1948 : Poèmes des prix de poésie 1948.

Numéro 87 de 1948 : Paul Gauguin à la radio – Mort de Georges Bernanos

Numéro 89 de 1948 : Le sens de la douleur chez Charles Baudelaire.

Numéro 90 de janvier février mars 1949 : numéro spécial : album souvenir ; treize ans après

Numéro xx de avril mai 1949 : périple en Egypte

Numéro 104 de printemps 1952 Hommage à Germaine Beaumont

Numéro 112 : croisière poétique en Grande Bretagne

Numéro 120 de 19xx